L’intégration d’une maison de retraite a une grande incidence financière, tant en ce qui concerne le logement, les soins prodigués au résident que le tarif lié à la perte d’autonomie des personnes âgées. La facture pourrait grimper mensuellement au-delà des 2500€.
Cela aurait été bien pénible sans les aides financières au profit des futurs résidents. A travers cet article, nous vous proposons de présenter ces différentes aides offertes par les pouvoirs publics.
La principale aide financière : L’APA
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie est la principale aide financière au profit des personnes âgées dépendantes, peu importe qu’elles soient à domicile ou en maison de retraite.
Pour le premier cas, l’objectif est de financer une aide humaine et technique en vue de faciliter le maintien à domicile. Dans le second cas, cette aide permettra de couvrir en partie le tarif dépendance en EHPAD.
Son montant est déterminé objectivement à partir de 3 critères :
- Degré d’autonomie du résident
- Le tarif dépendance fixé par l’EHPAD
- Les ressources du résident
Par ailleurs, il existe également 3 critères subjectifs de jouissance de l’APA :
- Les résidents doivent être classés en GIR 1 à 4
La perte d’autonomie est en effet évaluée suivant les indices fixés par la grille AGGIR
- Etre âgé au minimum de 60 ans
- Attester d’une résidence stable et régulière en France

Les autres aides au logement
Il existe d’autres aides au profit du futur résident. Mais celles-ci sont généralement liées aux frais générés par le logement.
L’Allocation de Logement Social
Cette aide permet de financer les frais d’hébergement du résident aux revenus modestes. Parmi les conditions de jouissance de ce droit, on peut citer :
- Avoir au minimum 65 ans
- Résider de façon stable et régulière en France
- Avoir une perte d’autonomie
- Disposer de ressources inférieures au montant des frais d’hébergement
- Habiter dans un établissement éligible à l’aide sociale et y être depuis 5 ans au moins
L’Allocation Personnalisée au Logement
Cette allocation est calculée en fonction du logement, de sa nature, du lieu de résidence et des ressources du résident. En effet, il faut rappeler que les aides au logement sont percevables même si la personne âgée habite à son domicile, chez un proche ou en maison de retraite.
Pour bénéficier de l’APL, il faut résider entre autres dans un foyer d’hébergement conventionné et être en situation régulière en France.
Les déductions fiscales
La réduction d’impôts s’applique aux frais liés à la dépendance de la personne âgée et aux coûts d’hébergements. Il faut signaler que cette réduction d’impôts s’applique aux frais réellement supportés par le résident.
En outre, les déductions fiscales ne sont pas applicables, si le résident ne supporte pas des frais de dépendance.
L’Aide Sociale à l’Hébergement
L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) est une aide subsidiaire qui n’est octroyée que dans des hypothèses précises. Les ressources du résident, celles de son conjoint et/ou de ses enfants doivent être reconnues comme insuffisantes pour financer les frais de séjours.
C’est une aide qui revêt trois caractères : Elle a valeur de subsides, elle est temporaire et tient lieu parfois d’une avance.
Pour aller plus loin : Trouver une résidence senior